La production maraîchère diversifiée de la Côte d’Ivoire est très intéressante sur le plan nutritionnel, les légumes étant la principale source de vitamines. Les cucurbitacées sont des productions prisées dans la cuisine locale. Mais cette production maraîchère est soumise à de fortes pressions de ravageurs comme les mouches des légumes (Kone et al. 2018 ; N’Dépo & My 2019 ; données personnelles).

En Côte d’Ivoire, la mouche des fruits cause chaque année des dégâts estimés entre 50% et 80 % sur les cultures fruitières et légumière. Les femelles pondent des œufs dans les fruits proches de la maturité. Le développement des stades pré-imaginaux entraîne la pourriture et la chute des fruits attaqués. Pour protéger leurs cultures contre ces ravageurs, les producteurs ivoiriens ont recours à la lutte chimique à forte dose pour ne pas prendre le risque de perdre leur production.

Dans le cadre du projet MARIGO, notre doctorantes Louise EYPERT se propose concevoir et évaluer la pertinence d’innovations agroécologiques en utilisant les effets de biocontrôle des composés sémiochimiques du système tritrophique mouches-cucurbites-ennemis naturel. L’hypothèse principale du projet de thèse est qu’une combinaison d’innovations agroécologiques permet une gestion efficace des mouches des légumes.  Pour en savoir plus sur cette thèse nous vous invitons à découvrir son poster qui présente brièvement, le contexte, les hypothèses et la méthodologie pour l’étude.